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Dieses Kapitel befasst sich mit dem Zusammenspiel von Raum und Interaktion und konzentriert sich auf die dynamischen Organisationsformen sozialer Handlungen unter Berücksichtigung verbaler und sichtbarer Ressourcen. Durch die Untersuchung eines spezifischen Settings – professionelle Interaktionen in einem Radiostudio – werden wir empirisch beschreiben und konzeptualisieren, wie ein gebauter bzw. stark architekturierter Raum im Rahmen institutioneller Praktiken genutzt und relevant gesetzt wird. So soll zu aktuellen Überlegungen zu Interaktionsraum und -architektur, zu Raum als Ressource sowie als materiellem Umfeld beigetragen werden. Unsere ethnomethodologische und konversationsanalytische Perspektive wird von aktuellen Debatten über den sogenannten spatial turn in der interaktionalen Forschung beeinflusst (Kap. 1.1). Auf Grundlage eines in einem Radiostudio erstellten Videokorpus (Kap. 1.2) wird zunächst die Verbindung zwischen einem architektonisch und technologisch komplexen Umfeld und dem interaktionalen Handeln der Teilnehmer skizziert (Kap. 2.1, Kap. 2.2). Es folgt die detaillierte Analyse eines Einzelfalls (Kap. 3), in dem die Radiomoderatoren einen Text für den nächsten Sendeabschnitt vorbereiten. Hier werden die räumlichen Charakteristika sichtbar, die bei der Arbeit nach und nach relevant gesetzt werden (Kap. 4).
Dans le cadre de l’ethnométhodologie et de l’analyse conversationnelle, cet article s’intéresse à la production de la parole radiophonique en contexte, telle qu’elle est accomplie en temps réel et de manière située, incarnée et soutenue technologiquement dans le studio. Il vise ainsi à replacer la parole radiophonique dans son écologie matérielle et à l’aborder dans ses processus de production plutôt que comme un produit fini. L’analyse se focalise sur les instants qui précèdent immédiatement la prise de parole des animateurs, sur le moment où ils procèdent aux derniers échanges coordonnant leur parole à l’antenne et où ils mobilisent une série de ressources technologiques juste avant le passage au direct : ils précisent ou confirment les dernières prises de décision concernant ce qu’ils vont dire et la manière de le dire, prennent en main leur casque, le mettent, arrangent le micro, effectuent les derniers réglages de régie. Ce moment révèle les arrangements technologiques – dans la mobilisation de plusieurs artefacts - et interactionnels – dans la mise en œuvre de procédés de coordination et d’ajustement mutuel - complexes qui rendent possible la parole en direct.
Cet article se penche sur un épisode radiophonique durant lequel deux animateurs effectuent un coming out hétérosexuel à l’occasion de la journée internationale du coming out (11 octobre). Dans une perspective issue de l’analyse conversationnelle d’inspiration ethnométhodologique, il étudie une collection d’occurrences de coming out, permettant non seulement d’identifier un format séquentiel récurrent et la manière dont il contribue à l’efficacité de la pratique, mais aussi de réfléchir à la façon dont il peut être utilisé dans différents contextes sociaux, notamment médiatisés et médiatiques. En particulier, l’article montre comment la pratique est au service d’une émission radiophonique sur le coming out et prépare la transition vers le traitement de l’homosexualité à la radio. Grâce à un enregistrement vidéo du travail des animateurs dans le studio de radio, l’article décrit la façon dont le thème de la journée internationale du coming out est fabriqué et orchestré dans les coulisses de la radio et sur les ondes. Ce faisant, il montre la contribution d’une analyse conversationnelle à l’approche du coming out dans les études de genre – où la pratique est largement discutée mais sans être analysée sur la base d’occurrences documentées. L’article revient ainsi sur l’épistémologie du closet chère à Eve Sedgwick, en proposant une anatomie du coming out en contexte médiatisé, qui en éclaire les enjeux non seulement épistémiques mais aussi de normativisation, publicisation et spectacularisation.