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Ce chapitre s’intéresse à la façon dont les changements de langue dans des réunions sont gérés par les parties co-présentes qui les traitent comme posant des problèmes de participation, en s’orientant vers le fait que le choix d’une langue particulière peut avoir comme effet d’augmenter ou bien de diminuer la participation de certains ou de tous les membres co-présents. Le choix d’une langue plutôt que d’une autre est étudié comme répondant à un problème des membres et comme une décision prise par eux, exhibant la manière dont ils s’orientent vers ses conséquences et dont ils élaborent sa justification et légitimité. Dans ce sens, le choix de l’anglais ou de plusieurs langues co-existantes voire alternantes n’a pas en soi une valeur positive ou négative en termes de participation, d’adéquation ou d’efficacité, mais a une valeur qui est située et occasionnée, dépendant des formats spécifiques de participation, des compétences reconnues localement et de la manière dont l’interaction est organisée. Afin d’explorer de manière systématique cette articulation entre choix de langue et participation, nous allons nous pencher sur un phénomène particulier et récurrent. Il s’agit de l’annonce qui projette un changement de langue et qui peut prendre une forme telle que “now we will switch into English so that you can participate”. Nous l’analyserons en tenant compte de la position séquentielle où elle est produite, de son format, de la façon dont elle est adressée à une partie ou à la totalité des co-présents, et de l’action spécifique qui y est accomplie. Nous étudierons aussi la manière dont elle est reçue, ses effets sur le cadre de participation, ainsi que les catégorisations qui en découlent. On montrera ainsi la relation de configuration mutuelle qui s’établit entre choix de langue et cadre de participation. Nos analyses seront développées sur la base de plusieurs corpus de rencontres professionnelles internationales enregistrées en audio et en vidéo sur plusieurs terrains. Les données vidéo nous invitent à considérer non seulement la dimension linguistique des cadres participatifs et des changements de langue, mais aussi leur organisation multimodale : l’organisation incarnée (embodied) du code-switching n’a pratiquement pas encore été explorée et la participation incarnée reste sous-étudiée, ainsi que son lien avec des espaces interactionnels spécifiques. Ce chapitre montre que les détails multimodaux sont cruciaux pour la compréhension des liens entre plurilinguisme et participation en tant que dynamiques occasionnées, contingentes et émergentes.
Cette contribution s’intéresse aux co-constructions d’un tour de parole en interaction, plus spécifiquement, à la manière dont la complétion d’un énoncé de la part d’un co-participant est ensuite réceptionnée par le locuteur dont le tour a été complété. Malgré l’intérêt certain porté par l’analyse conversationnelle et la linguistique interactionnelle à la co-énonciation, l’évaluation de cette pratique par le premier locuteur n’a pas fait l’objet d’analyses approfondies. Dans ce qui suit, nous nous focalisons plus particulièrement sur les pratiques interactionnelles qui permettent aux participants de valider une co-construction. Ce travail est issu du projet ANR SPIM (« L’imitation dans la parole »), dans le cadre duquel nous nous sommes interrogée sur la fonction de l’hétéro-répétition (le fait de répéter un énoncé d’un autre locuteur ou une partie de celui-ci, opposée à l’auto- répétition) dans des séquences de co-construction d’un tour de parole.
Cette contribution s'intéresse aux co-constructions d'un tour de parole en interaction, plus spécifiquement, à la manière dont la complétion d'un énoncé de la part d'un co-participant est ensuite réceptionnée par le locuteur dont le tour a été complété. Malgré l'intérét certain porté par l'analyse conversationnelle et la linguistique interactionnelle à la co-énonciation, l'évaluation de cette pratique par le premier locuteur n’a pas fait l’objet d’analyses approfondies. Dans ce qui suit, nous nous focalisons plus particulièrement sur les pratiques interactionnelles qui permettent aux participants de valider une co-construction. Ce travail est issu du projet ANR SPIM (« L'imitation dans la parole »), dans le cadre duquel nous nous sommes interrogée sur la fonction de l'hétéro-répétition (le fait de répéter un énoncé d'un autre locuteur ou une partie de celui-ci, opposée à l'auto-répétition) dans des séquences de co-construction d'un tour de parole. Dans la partie analytique, nous contrastons deux possibilités de validation d'une complétion collaborative, à savoir l'acquiescement simple (« oui ») et l'hétéro-répétition simple. Sur la base d’enregistrements vidéo de conversations naturelles, nous montrons que ces deux pratiques ne valident pas la complétion collaborative de la même manière, mais qu'elles permettent aux locuteurs d’évaluer finement le caractère plus ou moins adéquat des éléments co-construits.
Le bilinguisme en Moselle-Est. Un projet de documentation linguistique de la situation actuelle.
(2020)
Qui parle aujourd'hui quelle langue avec qui et à quelle occasion? Quelles idées les habitants de la Moselle germanophone associent-ils aux dialectes et aux langues? Comment le Platt lorrain est-il transmis? à quoi cela ressemble-t-il dans les différents coins de la Moselle ? Pour répondre à ces questions, le Leibniz- Institut für Deutsche Sprache (IDS) a lancé un projet de documentation sonore pour la recherche linguistique.
Digressions
(2015)
Der Beitrag von Bruno Strecker Digressions ist auf Französisch geschrieben (der Muttersprache von Jacqueline Kubczak) und handelt von unterschiedlichen Exkursen. Er macht die Verbindung zwischen Kommunikationssituation und Arten der Exkurse sichtbar und bietet eine darauf basierende Typologie der Exkurse an. In einem zweiten Schritt werden die formalen Möglichkeiten, einen Exkurs einzuleiten und zu formulieren, dargestellt (z. B. durch Appositionen, Parenthesen, festgelegte Ausdrucksformen wie A propos xxx, Ça me rappelle oder nicht eingebettete Phrasen). Schließlich zeigt er, wie man aus dem Exkurs wieder „in die Spur“ kommt.
La situation linguistique des Juifs et le passage de l'allemand au statut de langue nationale
(2002)
Cet article traite des principaux aspects du rapport qu’entretinrent avec la langue allemande les Juifs vivant en Allemagne. Sur l’arrière-plan de la signification sociale et politique générale de l’allemand comme langue nationale durant le siècle du nationalisme, ce sont à la fois les vues externes et internes de ce rapport qui sont abordées, c’est-à-dire: l’acculturation à travers la langue, le yiddish, l’accès au soi-disant esprit de la langue allemande, le multilinguisme pratiqué tout particulièrement par les Juifs, leur activité en tant que traducteurs, philologues et linguistes et leur positionnement par rapport aux théories linguistiques de leur époque.
La langue allemande
(1999)