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This paper aims to describe different patterns of syntactic extensions of turns-at-talk in mundane conversations in Czech. Within interactional linguistics, same-speaker continuations of possibly complete syntactic structures have been described for typologically diverse languages, but have not yet been investigated for Slavic languages. Based on previously established descriptions of various types of extensions (Vorreiter 2003; Couper-Kuhlen & Ono 2007), our initial description shall therefore contribute to the cross-linguistic exploration of this phenomenon. While all previously described forms for continuing a turn-constructional unit seem to exist in Czech, some grammatical features of this language (especially free word order and strong case morphology) may lead to problems in distinguishing specific types of syntactic extensions. Consequently, this type of language allows for critically evaluating the cross-linguistic validity of the different categories and underlines the necessity of analysing syntactic phenomena within their specific action contexts.
Cette contribution s’intéresse aux co-constructions d’un tour de parole en interaction, plus spécifiquement, à la manière dont la complétion d’un énoncé de la part d’un co-participant est ensuite réceptionnée par le locuteur dont le tour a été complété. Malgré l’intérêt certain porté par l’analyse conversationnelle et la linguistique interactionnelle à la co-énonciation, l’évaluation de cette pratique par le premier locuteur n’a pas fait l’objet d’analyses approfondies. Dans ce qui suit, nous nous focalisons plus particulièrement sur les pratiques interactionnelles qui permettent aux participants de valider une co-construction. Ce travail est issu du projet ANR SPIM (« L’imitation dans la parole »), dans le cadre duquel nous nous sommes interrogée sur la fonction de l’hétéro-répétition (le fait de répéter un énoncé d’un autre locuteur ou une partie de celui-ci, opposée à l’auto- répétition) dans des séquences de co-construction d’un tour de parole.
Bisherige linguistische Studien zum mündlichen Erzählen beziehen sich vornehmlich auf die Beschreibung verbaler und vokaler Verfahren. Erzählen findet jedoch häufig unter den Bedingungen der zeitlich-räumlichen Ko-Präsenz der SprecherInnen statt, die den Gebrauch von körperlichen und materiellen Ressourcen ermöglicht. Der vorliegende einleitende Beitrag des Themenheftes modelliert Erzählen daher als körpergebundene und verkörperlichte Praktik, die es im Rahmen von interaktionalen und sequenzorientierten Analyseansätzen zu beschreiben gilt. Im Anschluss an die Darstellung von Entwicklungslinien der soziolinguistischen und interaktional-gesprächsanalytischen Untersuchung konversationellen Erzählens wird ein Überblick über bisherige Befunde zur multimodalen Ausgestaltung des Erzählens in der face-to-face-Interaktion gegeben. Abschließend werden grundlegende Fragestellungen skizziert, deren Beantwortung im Rahmen einer multimodalen Erzählanalyse die tatsächliche Alltagspraxis des Erzählens umfassender zu erschließen vermag.
Ce chapitre s’intéresse à la façon dont les changements de langue dans des réunions sont gérés par les parties co-présentes qui les traitent comme posant des problèmes de participation, en s’orientant vers le fait que le choix d’une langue particulière peut avoir comme effet d’augmenter ou bien de diminuer la participation de certains ou de tous les membres co-présents. Le choix d’une langue plutôt que d’une autre est étudié comme répondant à un problème des membres et comme une décision prise par eux, exhibant la manière dont ils s’orientent vers ses conséquences et dont ils élaborent sa justification et légitimité. Dans ce sens, le choix de l’anglais ou de plusieurs langues co-existantes voire alternantes n’a pas en soi une valeur positive ou négative en termes de participation, d’adéquation ou d’efficacité, mais a une valeur qui est située et occasionnée, dépendant des formats spécifiques de participation, des compétences reconnues localement et de la manière dont l’interaction est organisée. Afin d’explorer de manière systématique cette articulation entre choix de langue et participation, nous allons nous pencher sur un phénomène particulier et récurrent. Il s’agit de l’annonce qui projette un changement de langue et qui peut prendre une forme telle que “now we will switch into English so that you can participate”. Nous l’analyserons en tenant compte de la position séquentielle où elle est produite, de son format, de la façon dont elle est adressée à une partie ou à la totalité des co-présents, et de l’action spécifique qui y est accomplie. Nous étudierons aussi la manière dont elle est reçue, ses effets sur le cadre de participation, ainsi que les catégorisations qui en découlent. On montrera ainsi la relation de configuration mutuelle qui s’établit entre choix de langue et cadre de participation. Nos analyses seront développées sur la base de plusieurs corpus de rencontres professionnelles internationales enregistrées en audio et en vidéo sur plusieurs terrains. Les données vidéo nous invitent à considérer non seulement la dimension linguistique des cadres participatifs et des changements de langue, mais aussi leur organisation multimodale : l’organisation incarnée (embodied) du code-switching n’a pratiquement pas encore été explorée et la participation incarnée reste sous-étudiée, ainsi que son lien avec des espaces interactionnels spécifiques. Ce chapitre montre que les détails multimodaux sont cruciaux pour la compréhension des liens entre plurilinguisme et participation en tant que dynamiques occasionnées, contingentes et émergentes.
Le chevauchement, c’est-à-dire la prise de parole simultanée d'au moins deux locuteurs, est un phénomène omniprésent dans la conversation. Inscrit dans le cadre théorique de l'Analyse Conversationnelle et de la linguistique interactionnelle, notre travail se penche sur la parole simultanée considérée comme un phénomène systématique et ordonné qui appartient aux pratiques routinières de l'alternance des tours de parole. Nos analyses se fondent sur des transcriptions d'enregistrements vidéo de données interactionnelles naturelles, des conversations ordinaires en français et en allemand. Nous ne portons pas uniquement un regard sur le chevauchement en tant que phénomène audible, mais le concevons comme une pratique incarnée en interaction, qui est également implémentée par des ressources visibles. À l'analyse séquentielle s'ajoute donc une analyse multimodale, qui nous permet de tenir compte des constellations participatives dynamiques lors du chevauchement. Le travail analytique se focalise sur trois phénomènes spécifiques dans lesquels la parole simultanée intervient de manière significative : d'abord l'auto-répétition faisant suite au chevauchement, ensuite l'abandon de tour de parole d'un locuteur lors de la parole simultanée et enfin la complétion différée, la continuation retardée d'une prise de parole en chevauchement avec l'intervention d'un interlocuteur. Cette thèse contribue à une compréhension approfondie de ces trois phénomènes et démontre que l'organisation de la parole simultanée est étroitement liée à la gestion de trajectoires d'action complexes et de cadres participatifs dynamiques.
Cette contribution propose une analyse qualitative et quantitative des reformulations sur des données interactionnelles. Pour la constitution du corpus d’étude, nous nous appuyons sur un outil de détection automatique des hétéro-répétitions, considérées comme indices de reformulation. Après avoir illustré les éléments qui ont présidé à la conception de l’outil, nous présentons le paramétrage de cette ressource, que nous avons testée sur quatre enregistrements de la base de données CLAPI. Cette étude souligne la pertinence de l’approche interactionnelle dans l’analyse des hétéro-répétitions, en en montrant les fonctionnalités multiples, notamment dans les pratiques de reformulation dans la conversation.
This paper aims at contributing to the analysis of overlaps in turns-at-talk from both a sequential and a multimodal perspective. Overlaps have been studied within Conversation Analysis by focusing mainly on verbal and vocal resources; taking into account multimodal resources such as gesture, bodily posture, and gaze contributes to a better understanding of participants’ orientations to the sequential organization of overlapping talk and their management of speakership. First, we introduce the way in which overlaps have been studied in Conversation Analysis, mainly by Jefferson (1973, 1983, 2004) and Schegloff (2000); then we propose possible implications of their multimodal analysis. In order to demonstrate that speakers systematically orient to the overlap onset and resolution we analyze the multimodal conduct of overlapped speakers. Findings show methodical variations in trajectories of overlap resolution: speakers’ gestures in overlap display themselves as maintaining or withdrawing their turn, thereby exhibiting the speakership achieved and negotiated during overlap.
Lors de la négociation située de l'alternance des tours de parole en interaction (Sacks, Schegloff et Jefferson, 1974), les participants s'orientent vers la complétude possible des unités de construction de tour. Grâce à une complétion différée d'un tour de parole précédent, un locuteur peut revendiquer son droit à la parole au-delà d'un tour intercalaire d'un autre locuteur. Cet article exploite différentes formes de cette "delayed completion" (Lerner, 1989) en français parlé. À l'aide du cadre théorique de l'Analyse conversationnelle (ten Have, 1999), nous démontrerons que ce procédé ne relève pas uniquement d'une alternance de tour de parole problématique, mais aussi de séquences collaboratives, qui sont en lien étroit avec le phénomène des constructions syntaxiques collaboratives. En s'intéressant à ces structures syntaxiques émergentes, il est possible de démontrer la négociation située et locale - tour par tour – du droit à la parole et de la dynamique de l'alternance des tours en conversation ordinaire. A base d'une collection d'extraits issus d'interactions naturelles enregistrées en audio ou en vidéo, différentes manières de revendiquer ou de partager son tour seront illustrées. Lors des analyses, une attention particulière sera dédiée à quelques phénomènes récurrents dans les séquences de complétion différée. Ainsi, l'exploitation de certaines conjonctions en tant que marqueurs discursifs ou la présence d'allongements vocaliques en fin du premier segment semblent indiquer des co-occurrences de ressources audibles spécifiques à différents types de complétion différée en conversation française.
Cette contribution s'intéresse aux co-constructions d'un tour de parole en interaction, plus spécifiquement, à la manière dont la complétion d'un énoncé de la part d'un co-participant est ensuite réceptionnée par le locuteur dont le tour a été complété. Malgré l'intérét certain porté par l'analyse conversationnelle et la linguistique interactionnelle à la co-énonciation, l'évaluation de cette pratique par le premier locuteur n’a pas fait l’objet d’analyses approfondies. Dans ce qui suit, nous nous focalisons plus particulièrement sur les pratiques interactionnelles qui permettent aux participants de valider une co-construction. Ce travail est issu du projet ANR SPIM (« L'imitation dans la parole »), dans le cadre duquel nous nous sommes interrogée sur la fonction de l'hétéro-répétition (le fait de répéter un énoncé d'un autre locuteur ou une partie de celui-ci, opposée à l'auto-répétition) dans des séquences de co-construction d'un tour de parole. Dans la partie analytique, nous contrastons deux possibilités de validation d'une complétion collaborative, à savoir l'acquiescement simple (« oui ») et l'hétéro-répétition simple. Sur la base d’enregistrements vidéo de conversations naturelles, nous montrons que ces deux pratiques ne valident pas la complétion collaborative de la même manière, mais qu'elles permettent aux locuteurs d’évaluer finement le caractère plus ou moins adéquat des éléments co-construits.
Alors que de nombreuses études en analyse conversationnelle se sont intéressées à la manière dont des locuteurs co-construisent un tour de parole (notamment sur le plan syntaxique et prosodique), la façon dont la co-construction est ensuite évaluée n'a pas encore été étudiée en profondeur au sein de la littérature interactionniste. Ici, nous étudions deux pratiques permettant à un locuteur de valider une co-construction, à savoir l'acquiescement simple et l'hétéro-répétition de la complétion. En menant une analyse séquentielle et multimodale de plusieurs séquences de co-construction en français, nous montrons qu’à travers ces deux procédés – qui semblent au premier abord similaires dans leur fonctionnement – les locuteurs effectuent une évaluation très différente : tandis que l'acquiescement simple valide la complétion proposée uniquement comme une version possible, l'hétéro-répétition la valide comme étant une complétion complètement adéquate. Cette contribution met en évidence que les interactants exploitent des ressources audibles aussi bien que visibles afin de manifester si et dans quel sens ils acceptent la complétion de leur tour de parole de la part d’un coparticipant. Nous soulignons l’importance d’étudier en détail les différents formatages possibles des tours évaluant une complétion afin de pouvoir distinguer différentes formes « d’acceptation » et de révéler la manière dont les locuteurs peuvent finement négocier leur position en tant que (co-)auteur ou destinataire d’un tour de parole.
Within a rapidly digitalising society, it is important to understand how the learning and teaching of digital skills play out in situ, particularly amongst older adults who acquire these skills later in life. This paper focuses on participants engaged in the process of learning digital skills in adult education courses. Using video recordings from adult education centres in Finland and Germany, we explore how students mobilise their teachers’ assistance when encountering problems with their smartphones, laptops or tablets. Prior research on social interaction has shown that assistance can be recruited through a variety of verbal and embodied formats. In this specific educational setting, participants can use complaints about their digital skills or mobile devices to obtain assistance. Utilising multimodal conversation analysis, we describe two basic sequence types involving students’ complaints, discuss their cross-linguistic characteristics, and reflect on their connection to this educational setting and digital devices.
This article investigates mundane photo taking practices with personal mobile devices in the co-presence of others, as well as “divergent” self-initiated smartphone use, thereby exploring the impact of everyday technologies on social interaction. Utilizing multimodal conversation analysis, we examined sequences in which young adults take pictures of food and drinks in restaurants and cafés. Although everyday interactions are abundant in opportunities for accomplishing food photography as a side activity, our data show that taking pictures is also often prioritized over other activities. Through a detailed sequential analysis of video recordings and dynamic screen captures of mobile devices, we illustrate how photographers orient to the momentary opportunities for and relevance of photo taking, that is, how they systematically organize their photographing with respect to the ongoing social encounter and the (projected) changes in the material environment. We investigate how the participants multimodally negotiate the “mainness” and “sideness” (Mondada, 2014) of situated food photography and describe some particular features of participants’ conduct in moments of mundane multiactivity.
Obwohl Smartphones und andere mobile Endgeräte mittlerweile ein fester Bestandteil unseres Alltags sind, betonen öffentliche und wissenschaftliche Diskurse immer noch bevorzugt mögliche negative Auswirkungen ihres Gebrauchs auf Gesundheit und Kommunikationsverhalten. Dieser Beitrag skizziert einen anderen Ansatz zur Analyse alltäglichen Technologiegebrauchs, indem er zunächst auf Studien aus der angewandten Linguistik und insbesondere der interaktionalen Forschung eingeht, die sich auf dessen öffentliche Beobachtbarkeit, Mobilität und Ubiquität konzentrieren. Anhand zweier Auszüge aus videoaufgezeichneten Interaktionen wird dann aufgezeigt, wie eine multimodale und sequentielle Analyse dazu beitragen kann, Technologiegebrauch als eine routinemäßige und geordnete soziale Praktik zu verstehen, die nicht mit sozialem, kooperativem Handeln in Widerspruch steht oder dieses gefährdet. Ein detaillierter Blick auf situierten Smartphonegebrauch in informellen und institutionellen Face-to-Face-Settings lenkt die analytische Aufmerksamkeit weg von einer generisch positiven oder negativen Bewertung der Technologie hin zu verschiedenen interaktionalen Phänomenen, die mit ihrer Handhabung und Erkundung in Zusammenhang stehen. Es wird abschließend argumentiert, dass diese Art von mikroanalytischem Ansatz zu einer facettenreichen und objektiveren Perspektive auf die situierte Nutzung mobiler Geräte beitragen kann.
In German oral discourse, previous research has shown that okay can be used both as a response token (e.g., for agreeing with the previous turn or for claiming a certain degree of understanding) and as a discourse marker (e.g., for closing conversational topics or sequences and/or indicating transitions). This contribution focuses on the use of okay as a response token and how it is connected with the speakers’ interactional state of knowledge (their understanding, their assumptions etc.). The analysis is based on video recorded everyday conversations in German and a sequential, micro-analytic approach (multimodal conversation analysis). The main function of conversational okay in the selected data set is related to indicating the acceptance of prior information. By okay, speakers however claim acceptance of a piece of information that they can’t verify or check. The analysis contrasts different sequences containing okay only with sequences in which change-of-state tokens such as ah and achso co-occur with okay. This illustrates that okay itself does not index prior information as new, and that it is not used for agreeing with or for confirming prior information. Instead it enables the speaker to adopt a kind of neutral, “non-agreeing” position towards a given piece of information.
Dans le cadre de l’ethnométhodologie et de l’analyse conversationnelle, cet article s’intéresse à la production de la parole radiophonique en contexte, telle qu’elle est accomplie en temps réel et de manière située, incarnée et soutenue technologiquement dans le studio. Il vise ainsi à replacer la parole radiophonique dans son écologie matérielle et à l’aborder dans ses processus de production plutôt que comme un produit fini. L’analyse se focalise sur les instants qui précèdent immédiatement la prise de parole des animateurs, sur le moment où ils procèdent aux derniers échanges coordonnant leur parole à l’antenne et où ils mobilisent une série de ressources technologiques juste avant le passage au direct : ils précisent ou confirment les dernières prises de décision concernant ce qu’ils vont dire et la manière de le dire, prennent en main leur casque, le mettent, arrangent le micro, effectuent les derniers réglages de régie. Ce moment révèle les arrangements technologiques – dans la mobilisation de plusieurs artefacts - et interactionnels – dans la mise en œuvre de procédés de coordination et d’ajustement mutuel - complexes qui rendent possible la parole en direct.
You might not know what a “smombie” is, but you have certainly already met one today. In public streets and places, the so-called “smartphone zombies” regularly cross our ways. They walk slowly, in peculiar ways, their eyes and fingers focused on their smartphone displays. While some cities have already introduced specific walking lanes or ground-level traffic signs for smartphone users “on the go”, it is not only road safety that is at stake. Frequently hunching over our phones causes cervical pain, we are addicted to likes on social media, and the fear of missing out prevents us from switching off our phones. If asked if mobile device use is possibly harmful to our bodies and minds, most people would spontaneously agree. Our social skills seem to constantly diminish since smartphones have become an everyday tool: we stick to them like glue while waiting for the bus, while walking, while eating, even while being with others. Will we turn into social zombies in the end?
This study investigates other-initiated repair and its embodied dimension in casual English as lingua franca (ELF) conversations, thereby contributing to the further understanding of multimodal repair practices in social interaction. Using multimodal conversation analysis, we focus on two types of restricted other-initiation of repair (OIR): partial repeats preceded or followed by the question word what (i.e., what X?/X what?) and copular interrogative clauses (i.e., what is X). Partial repeats with what produced with rising final intonation are consistently accompanied by a head poke and treated as relating to troubles in hearing, with the repair usually consisting of a repeat. In contrast to these partial repeats, copular interrogative clauses are produced with downward final intonation and accompanied by face-related embodied conduct. The what is X OIRs primarily target code-switched lexical items, the understanding of which is critical for maintaining the repair initiator’s involvement in the ongoing sequence. This study also contributes some general reflections on the possible complexity of OIR and repair practices from a multimodal perspective.
Having the necessary skills for staying in contact with friends and relatives through digital devices is crucial in today’s world. As the current COVID-19 pandemic shows, this holds especially true for the elderly. Being quarantined and restricted from physically meeting people, various communication technologies are more important than ever for staying social and informed on current events. In nursing homes, staff members are now finding new ways for staying in touch with family members by assisting residents in making video calls with mobile devices.
But what if elderly people cannot rely on personal assistance for accessing these alternative means of communication? This raises the general question of how older people can and do learn to use such technologies. Although the internet is full of guides and instructional videos on how to use smartphones or tablets, they are a cold comfort to someone who may not even know what an internet browser is.
Especially for digital newcomers, the tried and true method of face-to-face instruction is invaluable. While many older people turn to their children or grandchildren for help in all things digital, courses specifically tailored for elderly users are also increasingly popular.
More and more governmental initiatives and associations indeed acknowledge the already existing interest of elderly citizens in digital tools and their growing need to receive customized training (e.g. “SeniorSurf” and “Kansalaisen digitaidot” in Finland or “Silver Tipps” in Germany). For a researcher of social interaction, these courses can also provide a valuable window for discovering what it looks and sounds like to learn to use essential but sometimes alien technologies.
Der vorliegende Beitrag befasst sich mit Erzählen in seiner massenmedialen Vermittlung in einer Unterhaltungsendung im Fernsehen. Ziel ist es, anhand einer multimodalen und medienlinguistischen Analyse eines exemplarischen Ausschnitts aus der TV-Unterhaltungssendung "Zimmer frei" die Spezifik solcher massenmedialen Erzählungen herauszuarbeiten. Zum einen wird aufgezeigt, dass sich massenmediales Erzählen in seinem sequenziellen Auf- und Ausbau aufgrund seiner Einbindung in ein mediales Unterhaltungsformat in systematischer Weise von Alltagserzählungen unterscheidet. Zum anderen wird veranschaulicht, inwieweit theatrale Inszenierungs- und Aufführungsmittel der Fernsehproduktion die Aktivität des Erzählens mitkonstituieren. Erzählungen im Fernsehen, so die analyseleitende Prämisse, können nicht schlicht als durch das Fernsehen übertragene narrative Aktivitäten konzeptualisiert werden. Vielmehr sind sie durch eine mediale Theatralität mitgeprägt. (Para)verbale, körperliche und mediale Inszenierungs- und Aufführungsverfahren greifen konzertiert ineinander, um Erzählungen als "dramas to an audience" (Goffman 1974:508) hervorzubringen.
Cet article se penche sur un épisode radiophonique durant lequel deux animateurs effectuent un coming out hétérosexuel à l’occasion de la journée internationale du coming out (11 octobre). Dans une perspective issue de l’analyse conversationnelle d’inspiration ethnométhodologique, il étudie une collection d’occurrences de coming out, permettant non seulement d’identifier un format séquentiel récurrent et la manière dont il contribue à l’efficacité de la pratique, mais aussi de réfléchir à la façon dont il peut être utilisé dans différents contextes sociaux, notamment médiatisés et médiatiques. En particulier, l’article montre comment la pratique est au service d’une émission radiophonique sur le coming out et prépare la transition vers le traitement de l’homosexualité à la radio. Grâce à un enregistrement vidéo du travail des animateurs dans le studio de radio, l’article décrit la façon dont le thème de la journée internationale du coming out est fabriqué et orchestré dans les coulisses de la radio et sur les ondes. Ce faisant, il montre la contribution d’une analyse conversationnelle à l’approche du coming out dans les études de genre – où la pratique est largement discutée mais sans être analysée sur la base d’occurrences documentées. L’article revient ainsi sur l’épistémologie du closet chère à Eve Sedgwick, en proposant une anatomie du coming out en contexte médiatisé, qui en éclaire les enjeux non seulement épistémiques mais aussi de normativisation, publicisation et spectacularisation.