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This article investigates mundane photo taking practices with personal mobile devices in the co-presence of others, as well as “divergent” self-initiated smartphone use, thereby exploring the impact of everyday technologies on social interaction. Utilizing multimodal conversation analysis, we examined sequences in which young adults take pictures of food and drinks in restaurants and cafés. Although everyday interactions are abundant in opportunities for accomplishing food photography as a side activity, our data show that taking pictures is also often prioritized over other activities. Through a detailed sequential analysis of video recordings and dynamic screen captures of mobile devices, we illustrate how photographers orient to the momentary opportunities for and relevance of photo taking, that is, how they systematically organize their photographing with respect to the ongoing social encounter and the (projected) changes in the material environment. We investigate how the participants multimodally negotiate the “mainness” and “sideness” (Mondada, 2014) of situated food photography and describe some particular features of participants’ conduct in moments of mundane multiactivity.
Alors que de nombreuses études en analyse conversationnelle se sont intéressées à la manière dont des locuteurs co-construisent un tour de parole (notamment sur le plan syntaxique et prosodique), la façon dont la co-construction est ensuite évaluée n'a pas encore été étudiée en profondeur au sein de la littérature interactionniste. Ici, nous étudions deux pratiques permettant à un locuteur de valider une co-construction, à savoir l'acquiescement simple et l'hétéro-répétition de la complétion. En menant une analyse séquentielle et multimodale de plusieurs séquences de co-construction en français, nous montrons qu’à travers ces deux procédés – qui semblent au premier abord similaires dans leur fonctionnement – les locuteurs effectuent une évaluation très différente : tandis que l'acquiescement simple valide la complétion proposée uniquement comme une version possible, l'hétéro-répétition la valide comme étant une complétion complètement adéquate. Cette contribution met en évidence que les interactants exploitent des ressources audibles aussi bien que visibles afin de manifester si et dans quel sens ils acceptent la complétion de leur tour de parole de la part d’un coparticipant. Nous soulignons l’importance d’étudier en détail les différents formatages possibles des tours évaluant une complétion afin de pouvoir distinguer différentes formes « d’acceptation » et de révéler la manière dont les locuteurs peuvent finement négocier leur position en tant que (co-)auteur ou destinataire d’un tour de parole.
Le chevauchement, c’est-à-dire la prise de parole simultanée d'au moins deux locuteurs, est un phénomène omniprésent dans la conversation. Inscrit dans le cadre théorique de l'Analyse Conversationnelle et de la linguistique interactionnelle, notre travail se penche sur la parole simultanée considérée comme un phénomène systématique et ordonné qui appartient aux pratiques routinières de l'alternance des tours de parole. Nos analyses se fondent sur des transcriptions d'enregistrements vidéo de données interactionnelles naturelles, des conversations ordinaires en français et en allemand. Nous ne portons pas uniquement un regard sur le chevauchement en tant que phénomène audible, mais le concevons comme une pratique incarnée en interaction, qui est également implémentée par des ressources visibles. À l'analyse séquentielle s'ajoute donc une analyse multimodale, qui nous permet de tenir compte des constellations participatives dynamiques lors du chevauchement. Le travail analytique se focalise sur trois phénomènes spécifiques dans lesquels la parole simultanée intervient de manière significative : d'abord l'auto-répétition faisant suite au chevauchement, ensuite l'abandon de tour de parole d'un locuteur lors de la parole simultanée et enfin la complétion différée, la continuation retardée d'une prise de parole en chevauchement avec l'intervention d'un interlocuteur. Cette thèse contribue à une compréhension approfondie de ces trois phénomènes et démontre que l'organisation de la parole simultanée est étroitement liée à la gestion de trajectoires d'action complexes et de cadres participatifs dynamiques.
Cette contribution s'intéresse aux co-constructions d'un tour de parole en interaction, plus spécifiquement, à la manière dont la complétion d'un énoncé de la part d'un co-participant est ensuite réceptionnée par le locuteur dont le tour a été complété. Malgré l'intérét certain porté par l'analyse conversationnelle et la linguistique interactionnelle à la co-énonciation, l'évaluation de cette pratique par le premier locuteur n’a pas fait l’objet d’analyses approfondies. Dans ce qui suit, nous nous focalisons plus particulièrement sur les pratiques interactionnelles qui permettent aux participants de valider une co-construction. Ce travail est issu du projet ANR SPIM (« L'imitation dans la parole »), dans le cadre duquel nous nous sommes interrogée sur la fonction de l'hétéro-répétition (le fait de répéter un énoncé d'un autre locuteur ou une partie de celui-ci, opposée à l'auto-répétition) dans des séquences de co-construction d'un tour de parole. Dans la partie analytique, nous contrastons deux possibilités de validation d'une complétion collaborative, à savoir l'acquiescement simple (« oui ») et l'hétéro-répétition simple. Sur la base d’enregistrements vidéo de conversations naturelles, nous montrons que ces deux pratiques ne valident pas la complétion collaborative de la même manière, mais qu'elles permettent aux locuteurs d’évaluer finement le caractère plus ou moins adéquat des éléments co-construits.
Obwohl Smartphones und andere mobile Endgeräte mittlerweile ein fester Bestandteil unseres Alltags sind, betonen öffentliche und wissenschaftliche Diskurse immer noch bevorzugt mögliche negative Auswirkungen ihres Gebrauchs auf Gesundheit und Kommunikationsverhalten. Dieser Beitrag skizziert einen anderen Ansatz zur Analyse alltäglichen Technologiegebrauchs, indem er zunächst auf Studien aus der angewandten Linguistik und insbesondere der interaktionalen Forschung eingeht, die sich auf dessen öffentliche Beobachtbarkeit, Mobilität und Ubiquität konzentrieren. Anhand zweier Auszüge aus videoaufgezeichneten Interaktionen wird dann aufgezeigt, wie eine multimodale und sequentielle Analyse dazu beitragen kann, Technologiegebrauch als eine routinemäßige und geordnete soziale Praktik zu verstehen, die nicht mit sozialem, kooperativem Handeln in Widerspruch steht oder dieses gefährdet. Ein detaillierter Blick auf situierten Smartphonegebrauch in informellen und institutionellen Face-to-Face-Settings lenkt die analytische Aufmerksamkeit weg von einer generisch positiven oder negativen Bewertung der Technologie hin zu verschiedenen interaktionalen Phänomenen, die mit ihrer Handhabung und Erkundung in Zusammenhang stehen. Es wird abschließend argumentiert, dass diese Art von mikroanalytischem Ansatz zu einer facettenreichen und objektiveren Perspektive auf die situierte Nutzung mobiler Geräte beitragen kann.