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Dieser Artikel schlägt eine Reflexion vor über die möglichen Konvergenzen zwischen einerseits einer linguistischen Betrachtungsweise der wissenschaftlichen Interaktion, welche empfänglich für die „analytische Mentalität“ der ethnomethodologisch beeinflussten Konversationsanalyse ist, und andererseits einer Betrachtungsweise der wissenschaftlichen Praktiken, wie sie von den social studies of science befürwortet wird, zu denen die ethnomethodologischen Untersuchungen der wissenschaftlichen Arbeit auf zentrale Weise beigetragen haben. Die nun folgende Überlegung wird nicht auf abstrakte Art vollzogen werden, sondern auf der Grundlage von empirischen Daten, bei denen es sich um Tonband- und Videoaufnahmen von Interaktionen zwischen Forschern bei der Ausübung ihrer alltäglichen wissenschaftlichen Arbeit handelt. Die analysierten Transkriptionsauszüge werden es uns ermöglichen, die grundsätzlichen Anfangsüberlegungen, die unserer Analysepraxis zugrunde liegen, konkret aufzuzeigen; wir werden unsere Aufmerksamkeit besonders auf diejenigen Methoden lenken, mittels derer die Interaktionspartner eines ersten Sprechers nach der Äußerung seiner Proposition mit dem Gespräch fortfahren, um diese erste Proposition anzunehmen, zu verändern oder abzulehnen. Eine solche empirische Durchmusterung wird es uns erlauben, die Art zu verdeutlichen, wie die interaktionalen Praktiken der Forscher in den Entstehungsprozess des wissenschaftlichen Wissens, in das Erscheinen von Argumenten, Thesen und Ideen eingreifen, die sich entweder durchsetzen und stabilisieren können oder aber die, im Gegenteil, instabil und kontrovers bleiben, d.h. die es schaffen oder umgekehrt es gerade nicht schaffen, sich in Wissensobjekten herauszukristallisieren.
Das Centre de Sociologie de l’Innovation (CSI) der Ecole des Mines in Paris ist eine Hochburg der Wissenschaftssoziologie, an der die Arbeiten von Bruno Latour und Michel Callon erstellt wurden. Deren Untersuchungen haben eine Reihe von Analysen der wissenschaftlichen Praktiken ausgelöst, die manchmal – vor allem in der angelsächsischen Literatur – unter dem Begriff „Actor-Network-Theory“ (ANT) zusammengefasst werden. Dieser fundamentale Beitrag zur Wissenschaftssoziologie zeichnet sich aus durch eine gesteigerte Aufmerksamkeit sowohl gegenüber den Praktiken der Wissenschaftler, der „science in action“, den Objekten, den Artefakten und den technischen Vorrichtungen als auch gegenüber den Netzwerken, in denen sich Menschen und Nicht-Menschen zusammenfügen und im Umlauf sind. Eine Gruppe von Forschern des CSI, Madeleine Akrich, Antoine Hennion und Vololona Rabeharisoa, hat freundlicherweise eingewilligt, im folgenden Text sehr frei über die Thematik des vorliegenden ZBBS-Heftes und über die Art und Weise zu diskutieren, in der sie sich in ihren Forschungsfeldern und in ihren Arbeiten gegenüber den Fragen positionieren, die durch die Berücksichtigung der sozialen Interaktionen in wissenschaftlichen Arbeitsvollzügen aufgeworfen werden.
Our research task consists in the study of the way in which multilingual resources are mobilized in team work within collaborative activities; how they are exploited in a specific way in order both to enhance collaboration and to respect the specificities of the members’ linguistic competences and practices within the team. Central to our analytical work, which is inspired by ethnomethodological conversation analysis, is the relationship between multilingual resources and the situated organization of linguistic uses and of social practices. These two aspects are reflexively articulated, multilingual resources being shaped by the very contexts of their use and activities being constrained and thus structured by the available resources.
Lors de la négociation située de l'alternance des tours de parole en interaction (Sacks, Schegloff et Jefferson, 1974), les participants s'orientent vers la complétude possible des unités de construction de tour. Grâce à une complétion différée d'un tour de parole précédent, un locuteur peut revendiquer son droit à la parole au-delà d'un tour intercalaire d'un autre locuteur. Cet article exploite différentes formes de cette "delayed completion" (Lerner, 1989) en français parlé. À l'aide du cadre théorique de l'Analyse conversationnelle (ten Have, 1999), nous démontrerons que ce procédé ne relève pas uniquement d'une alternance de tour de parole problématique, mais aussi de séquences collaboratives, qui sont en lien étroit avec le phénomène des constructions syntaxiques collaboratives. En s'intéressant à ces structures syntaxiques émergentes, il est possible de démontrer la négociation située et locale - tour par tour – du droit à la parole et de la dynamique de l'alternance des tours en conversation ordinaire. A base d'une collection d'extraits issus d'interactions naturelles enregistrées en audio ou en vidéo, différentes manières de revendiquer ou de partager son tour seront illustrées. Lors des analyses, une attention particulière sera dédiée à quelques phénomènes récurrents dans les séquences de complétion différée. Ainsi, l'exploitation de certaines conjonctions en tant que marqueurs discursifs ou la présence d'allongements vocaliques en fin du premier segment semblent indiquer des co-occurrences de ressources audibles spécifiques à différents types de complétion différée en conversation française.
Cet article se fonde sur une collection de répétitions suite à un chevauchement, tirée de données vidéo en allemand et en français. La description systématique de cet outil de reprise de tour articule une comparaison entre cas clairs et cas déviants de ce phénomène. Il est démontré que le recyclage est aussi bien une ressource du locuteur suivant que du locuteur en cours.
Le chevauchement, c’est-à-dire la prise de parole simultanée d'au moins deux locuteurs, est un phénomène omniprésent dans la conversation. Inscrit dans le cadre théorique de l'Analyse Conversationnelle et de la linguistique interactionnelle, notre travail se penche sur la parole simultanée considérée comme un phénomène systématique et ordonné qui appartient aux pratiques routinières de l'alternance des tours de parole. Nos analyses se fondent sur des transcriptions d'enregistrements vidéo de données interactionnelles naturelles, des conversations ordinaires en français et en allemand. Nous ne portons pas uniquement un regard sur le chevauchement en tant que phénomène audible, mais le concevons comme une pratique incarnée en interaction, qui est également implémentée par des ressources visibles. À l'analyse séquentielle s'ajoute donc une analyse multimodale, qui nous permet de tenir compte des constellations participatives dynamiques lors du chevauchement. Le travail analytique se focalise sur trois phénomènes spécifiques dans lesquels la parole simultanée intervient de manière significative : d'abord l'auto-répétition faisant suite au chevauchement, ensuite l'abandon de tour de parole d'un locuteur lors de la parole simultanée et enfin la complétion différée, la continuation retardée d'une prise de parole en chevauchement avec l'intervention d'un interlocuteur. Cette thèse contribue à une compréhension approfondie de ces trois phénomènes et démontre que l'organisation de la parole simultanée est étroitement liée à la gestion de trajectoires d'action complexes et de cadres participatifs dynamiques.
Cette contribution discute différents enjeux dégagés lors d’une étude des pratiques professionnelles plurilingues : ces enjeux ont émergé d’une analyse menée collaborativement par deux équipes de chercheurs, à Lyon et à Paris, participant au projet européen DYLAN (6e programme cadre) et élaborant ensemble l’analyse empirique d’un extrait d’une réunion de travail, enregistrée dans le cadre d’une collaboration sur un même terrain. Cette analyse est l’occasion de thématiser de manière exemplaire un certain nombre de questions surgissant de l’étude des contacts des langues dans les contextes professionnels, concernant aussi bien les enjeux épistémologiques que l'engagement du chercheur sur le terrain.