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Une e-Université est une université qui utilise les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) pour remplir ses missions traditionnelles : la production, la préservation et la transmission du savoir. Ses activités consistent donc à collecter et analyser les données de recherche, à diffuser les écrits scientifiques et à fournir des ressources pédagogiques numériques. Or ces biens immatériels font souvent l'objet de droits de propriété littéraire et artistique, notamment le droit d'auteur et le droit sui generis des producteurs de bases de données. Ceci oblige les e-Universités soit à obtenir des autorisations nécessaires des titulaires des monopoles, soit à avoir recours aux exceptions légales. La recherche et l'enseignement font l'objet d'exceptions légales (cf. art. L. 122-5, 3°, e) du Code de la propriété intellectuelle (CPI) et dans les art. 52a et 53 de la Urheberrechtsgesetz (UrhG)). Toutefois, celles-ci s'avèrent manifestement insuffisantes pour accommoder les activités des e-Universités. Ainsi, les législateurs nationaux ont très récemment introduit de nouvelles exceptions visant plus spécifiquement l'utilisation des NTIC dans la recherche et l'enseignement (art. L. 122-5, 10° et art. L. 342-3, 5° du CPI et les futurs art. 60a-60h de la UrhG). Une réforme en ce sens a également été proposée par la Commission Européenne (art. 3 et 4 de la proposition de la Directive sur le droit d'auteur dans le marche unique numérique). Dans ce contexte, il est souhaitable de mener le débat sur l'introduction d'une norme ouverte (de type fair use) en droit européen. Malgré cette incertitude juridique qui entoure la matière, les e-Universités n'ont pas cessé de remplir leurs missions. En effet, la communauté académique a depuis un certain temps entrepris des efforts d'autorégulation (private ordering). Le concept d'Open Science, inspiré des valeurs traditionnelles de l'éthique scientifique, a donc émergé pour promouvoir le libre partage des données de recherche (Open Research Data), des écrits scientifiques (Open Access) et des ressources pédagogiques (Open Educational Resources). Le savoir est donc perçu comme un commun (commons), dont la préservation et le développement durable sont garantis par des standards acceptés par la communauté académique. Ces standards se traduisent en langage juridique grâce aux licences publiques, telles que les Creative Commons. Ces dernières années les universités, mais aussi les organismes finançant la recherche et même les législateurs nationaux se sont activement engagés dans la promotion des communs du savoir. Ceci s'exprime à travers des "mandats" Open Access et l'instauration d'un nouveau droit de publication secondaire, d'abord en droit allemand (art. 38(4) de la UrhG) et récemment aussi en droit français (art. L. 533-4, I du Code de la recherche).
Die Universität als Vorbild/Spiegelbild/Zerrbild für Spracheinstellungen und Sprachgebrauch heute?
(2019)
Der folgende Beitrag beschäftigt sich mit der Frage, wie weit der mündliche Sprachgebrauch an der Universität und die damit verbundenen Spracheinstellungen Vorbild, Spiegelbild oder aber Zerrbild des alltäglichen Sprachgebrauchs und allgemeiner Spracheinstellungen sind. Aus heuristischen Gründen liegt der Fokus dabei auf Sprachformen jenseits des Standards, die üblicherweise nicht mit einem universitären Sprachgebrauch in Verbindung gebracht werden. Die Datenerhebung dokumentiert exemplarisch die Situation an der Universität Salzburg, die Auswertung kombiniert in einem Mixed-Methods-Ansatz quantitative und qualitative Methoden.
Der Projektbericht stellt Ergebnisse des Teilprojekts "Erstellung eines Netzwerkes zur wissenschaftlichen Kooperation mit Russland" im Rahmen des Gesamtprojektes "Deutsch in Russland" vor. Das Teilprojekt beschäftigte sich mit der Erstellung eines weitflächigen Netzwerkes zur wissenschaftlichen Kooperation mit Russland. Zu diesem Zweck wurden im Oktober und Dezember 2006 Erkundungsreisen nach Russland unternommen und mit Wissenschaftlern vor Ort Kontakte geknüpft. Besucht wurden vor allem die Regionen, in denen heute noch die russlanddeutsche Bevölkerung stark vertreten ist und ihre Dialekte und Sprache an den Universitäten untersucht werden